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Japon des temples

Jinja

Les temples et aussi les sanctuaires Shinto , les 'Jinja" sont incontournables au Japon: 80 000 sont enregistés et Tokyo en compte 1500.

Le Shintô, la « voie des dieux », est la religion originelle du Japon. Elle est apparue aux alentours du 3ème siècle, et constitue le fondement des valeurs japonaises : attachement à la communauté et au travail, culte des ancêtres, vénération de la nature. Elle s'est transformée au cours des siècles mais  reste trés présente dans la société ne serais-ce que par la présence des lieux qui y sont consacrés et lors des fetes de nouvel an et pour les mariages traditionnels. Les racines de cette religion viennent de l'animisme : il existe autant de dieux, les kami, que d'éléments naturels. Il n'y a pas de notion de péché ni d'enfer. C'est la religion nationale, dont l'Empereur est le plus haut représentant.

A Tokyo le plus ancien sanctuaire date de l'an 110.Le Sakaki Jinja dans l'arondissement de Taito ligne Asakusa , arret Kurumae.

Etabli par Yamato Takeru prince de la dynastie des Yamato.

Le plus sacré est l'ensemble d'Ise, situé dans la préfecture de Mi-e, sur la face méridionale de l'île de Honshû. Il se compose d'un sanctuaire intérieur, naiku, où l'on vénère la déesse Amaterasu – symbolisant le soleil et la lumière – d'où descendrait la famille impériale, et d'un sanctuaire extérieur, geku où l'on honore Toyo Uke, divinité féminine des céréales.

La prospérité de l'établissement remonte au VIIIe siècle, à l'époque de Nara, lorsque le gouvernement reconnut sa prééminence nationale, le dota de nombreux domaines afin d'assurer sa survie matérielle et consolida son lien avec la cour en faisant pratiquer les rites par une jeune princesse impériale, non encore mariée et résidant sur place.

Depuis ce temps, et selon une tradition toujours respectée sauf dans les périodes de troubles très graves – comme dans la première moitié du XVe siècle – les architectes démontent et reconstruisent au fil des générations, tous les vingt ou vingt-cinq ans, les bâtiments de bois et de chaume conçus selon les règles de l'architecture dite shinmei zukuri : il s'agit de constructions rectangulaires en madriers, sur pilotis et comportant une ouverture sur l'un des côtés longs, conformément aux dispositions des maisons de l'âge du bronze, du IIIe siècle avant notre ère au IIIe siècle après notre ère. Deux espaces sont définis au sol : sur l'un s'élève le bâtiment que l'on va démonter ; sur l'autre, vide et nu, sera reconstruit le nouvel édifice.

L'autre grand sanctuaire est celui d'Izumo, dans la préfecture de Shimane, sur la face septentrionale de l'île de Honshû. On y honore Ôkuninushi, descendant de Susanoo, créature de l'ombre, frère violent et perturbateur d'Amaterasu, la déesse solaire. Au fil des siècles, Ôkuninushi devint une divinité du mariage et les rites principaux pratiqués à Izumo se concentrèrent sur la transmission du feu sacré.

Les notables de la région, depuis l'origine, gèrent ce sanctuaire dont les bâtiments relèvent du style dit taisha zukuri, la forme la plus ancienne de l'architecture shintô : les édifices, sur pilotis et constitués de madriers, comme ceux d'Ise, affectent ici non pas un plan rectangulaire, mais un plan carré.

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